Le charme d’un escalier sur mesure

Escalier sur mesure

Autrefois, simple élément de construction utilitaire, l’escalier fait désormais partie intégrante de l’aménagement intérieur de nos habitations. A l’instar d’un meuble, il se doit d’être décoratif et plus seulement fonctionnel.

La première chose à faire si l’on désire se faire construire un escalier sur mesure est, d’abord, de déterminer le matériau dont il sera fait. Pour la structure et les marches, on peut, au gré de ses préférences esthétiques et de son budget, opter pour des escaliers en métal, en pierre naturelle, en béton (brut ou coloré), ou, classique des classiques, en bois.

Au rayon “tendances”, les escaliers sans contremarches (la partie verticale entre deux marches) sont très à la mode. De fait, l’escalier y gagne en légèreté et en luminosité. Et en ce qui concerne les garde-corps, si le bois s’y taille encore et toujours la part du lion, ils sont de plus en plus souvent fabriqués avec d’autres matériaux : inox, verre, ….

Le bois et le reste

Les escaliers métalliques présentent certains avantages : ils sont faciles à monter, se prêtent bien aux formes courbes et sont faciles à entretenir. En revanche, ils sont bruyants.

Si les escaliers en pierre naturelle sont aussi classieux que solides, ils ne se prêtent pas à n’importe quel intérieur. En outre, leur prix est beaucoup plus élevé que pour les autres matériaux.

Reste les bons vieux escaliers en bois. Le bois peut trouver sa place dans à peu près n’importe quel type de décor, il est solide, durable et peut se décliner sous de nombreuses formes. Le bois dont on fait les escaliers doit avoir une densité d’environ 700 kg/m³, il s’agit donc d’essences particulièrement solides. Les plus courantes sont le hêtre, le frêne, l’érable, l’iroko, le yellow-pine, l’hévéa et le chêne. Quant au prix, il dépendra de la dimension, du type d’escalier et de l’essence.  Il en coûtera environ 1700 euros (htva) pour un escalier en hévéa (placement compris) et de 4 à 5000 euros (htva) si l’on veut se faire cadeau d’un escalier en chêne.

Les clients proposent, les lieux disposent

Outre les matériaux, la forme revêt également une grande importance. C’est toutefois l’emplacement réservé dans le logement – la trémie – qui déterminera le type d’escalier pour lequel on pourra opter. L’escalier droit (ou escalier à la française) est le plus courant en même temps que le plus simple à réaliser. Il offre le grand avantage de prendre peu de place. L’escalier avec quart de tour (pourvu en haut ou en bas d’un tournant) est un peu plus élégant mais également moins sûr que le précédent. L’escalier en colimaçon (ou hélicoïdal) prend relativement peu de place, est élégant mais n’est pas très confortable à l’usage. Enfin, si on dispose de l’espace nécessaire, on peut encore jeter son dévolu sur un escalier à palier, soit une combinaison de deux escaliers droits séparés par une aire de repos. Et ce ne sont là que les combinaisons les plus courantes.

Pour faire réaliser une offre de prix, il n’est pas spécialement nécessaire d’avoir un plan complet. Un croquis contenant les mesures approximatives peut suffire. Par la suite, il est impératif que le fabricant se déplace in situ pour prendre des mesures plus précises, idéalement lorsque les travaux de plafonnage et éventuellement de carrelage sont terminés de manière à ce que les mesures collent le plus possible à la réalité.

Enfin, Sauf à se contenter d’un escalier lambda qu’on peut acheter tout fait sur catalogue et faire poser par un menuisier, ceux qui désire un escalier sur mesure, fait main par un véritable artisan ont tout intérêt à s’y prendre à temps : il faut en effet compter de 8 à 10 semaines de délai.