Les avantages et les inconvénients des panneaux solaires

photovoltaic

Le soleil, source de chaleur gratuite et inépuisable, peut être utilisée pour chauffer l’eau domestique grâce à des capteurs solaires.  Ceux-ci transfèrent mécaniquement la chaleur récoltée, au moyen d’un fluide tel que l’eau ou l’air. Le fluide, chauffé par les rayons du soleil, circule sous une vitre sombre.

Où les installer ?

Les capteurs solaires sont de préférence installés sur le toit. De cette façon, ils risquent moins d’endommagement. Pour être plus discrets, certains capteurs sont en outre incorporés dans la toiture. Il existe toutefois d’autres possibilités de placement : au sol, contre l’habitat, à proximité immédiate de la maison, en auvent, en terrasse ou sur une véranda. L’emplacement doit bien évidemment être le plus ensoleillé possible.

Quels avantages ?

Dans des conditions optimales, l’installation d’un chauffe eau solaire peut couvrir jusqu’à 80 % des besoins d’une famille.

Cette source d’énergie est non polluante et inépuisable.

Une fois installé, ce système ne requiert pratiquement pas d’entretien.

En Wallonie et à Bruxelles, l’installation des capteurs solaire a été simplifiée. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du Ministère de la Région Wallonne http://mrw.wallonie.be/dgatlp ou celui de l’institut bruxellois pour la gestion de l’environnement : http://www.ibgebim.be

Les désavantages

Comparés à une installation traditionnelle, et malgré l’apport des primes spécifiques, les coûts restent beaucoup plus élevés, et l’investissement est difficilement récupérable.

Cette énergie est suffisante mais étant gratuite, cela n’incite pas les industriels de l’énergie à chercher des solutions innovantes dans ce domaine.

L’énergie solaire doit être associée à une énergie complémentaire. Cet état de fait rend l’investissement encore plus lourd.

Le système solaire combiné, un double avantage

Les systèmes solaires thermiques peuvent aussi, en plus de chauffer l’eau sanitaire, contribuer au chauffage domestique en association avec les chaudières existantes, on parler alors de système solaire combiné.

Pour être efficace, on estime que la surface des capteurs doit atteindre 10 à 15% de celle de l’habitation.

La performance des capteurs varie en fonction du degré d’ensoleillement de la région, de l’inclinaison de la toiture, et de a qualité de l’isolation. Selon les cas, ce système peut couvrir de 25 à 60% des besoins annuels en énergie de chauffage et en eau.

Plus les besoins en chauffage sont grands, plus l’investissement sera rentabilisé rapidement. La durée de vie moyenne de l’installation étant de 50 ans, cela laisse une certaine marge pour amortir le matériel par rapport aux systèmes précédents.

Très globalement, il faut compter 10 ans avant de pouvoir dégager des bénéfices, les coûts d’équipement étant encore très élevé. Pour pallier ce handicap le système combiné bénéficie, lui aussi, de diverses primes environnementales.

Des capteurs autonettoyants assureront un entretien aisé. Sinon, seule une maintenance régulière garantira le maintien des performances optimales.

Et pourquoi pas un suiveur solaire ?

De quoi s’agit-il exactement ?

Le suiveur solaire, tel un tournesol, suit la trajectoire du soleil. Il offre donc une orientation optimale des panneaux photovoltaïques par rapport aux rayons solaires. Cela permet d’augmenter la production d’électricité d’environ 25% par rapport aux panneaux fixes. Ainsi, un système immobile situé en region wallonne produira jusqu’à 800 kWh/kWc dans les meilleures conditions.

Par contre, un suiveur solaire pourra produire jusqu’à 1050 kWh/kWc.

La structure possède deux degrés de liberté : une rotation horizontale pour régler l’azimut, et une rotation verticale pour l’inclinaison. La rotation horizontale permet de suivre le mouvement du soleil tout au long de la journée. La rotation verticale permet quant à elle d’orienter la structure selon la déclinaison saisonnière du soleil.

Les points faibles d’un tel dispositif ?

Le coût de l’investissement, la maintenance, et l’énergie consommée pour le fonctionnement du système.

En région wallonne, un permis communal est nécessaire pour l’installation d’un suiveur solaire.