Comment décaper les peintures abîmées ?

Rentrer dans un nouveau logement et entamer immédiatement la mise en couleurs est un rêve qui, bien souvent, doit s’effacer devant les vicissitudes de la réalité. Il s’avère malheureusement qu’avant de commencer à peindre on soit obligé d’éliminer de vieilles couches de peinture.

Il existe plusieurs méthodes pour parvenir à ses fins : le grattage constitue un procédé efficace quoique nécessitant une sacrée dose d’huile de coude ; le brossage marche bien aussi ; le lavage au jet sous pression s’avère également efficient pour enlever les peintures écaillées. Et, dans certains cas, d’anciens revêtements peuvent être retirés à l’aide d’un pistolet thermique (un appareil débitant de l’air chaud pour faire fondre les couches de peinture afin de pouvoir les décaper plus facilement).

Mais si on a la flemme de procéder par grattage ou brossage, ou que les vieilles couches de peintures s’avèrent particulièrement résistantes, on n’aura pas d’autre choix que d’opter pour le décapage chimique, le moyen de loin le plus rapide et le plus efficace.

Les décapants forts à base de solvant marchent bien sur la plupart des peintures au solvant et en émulsion, sous-couches, laques et vernis. Problème : ils contiennent pour la plupart du chlorure de méthylène, un produit considéré comme toxique pour la santé humaine et doivent donc être utilisés avec toutes les précautions d’usage (gants, lunettes de protection, masque, manches longues, etc.) .

On trouve toutefois sur le marché des décapants pour peinture à base de solvants et d’eau qui ne contiennent pas de chlorure de méthylène. Ils sont légèrement moins toxiques mais également nettement moins efficaces…

Article écrit avec la collaboration de