Garage ou carport, que choisir ?
Vous êtes plutôt garage ou carport ?
Garage ou carport ? Pour une ou deux voitures ? En bois ou en métal ? Et quid de la sécurité ? De la possibilité d’en faire un espace habitable ? De fait, il est loin le temps où le garage n’était qu’un espace grisâtre dans lequel on remisait l’unique véhicule familial.
A notre époque où la mobilité est érigée en véritable religion et où il n’est plus rare de recenser deux ou trois voitures par ménage, la nécessité de soustraire ces véhicules aux intempéries ainsi qu’à la convoitise des nombreuses bandes qui ont fait du vol de voiture leur fonds de commerce se fait de plus en plus sentir. A tel point que la possession d’un garage ou d’un carport confère à une habitation une indéniable plus-value. Surtout en ville où posséder un garage revient à s’éviter de tourner indéfiniment autour de chez soi à la recherche d’une place.
Garage ou carport ?
Mais que choisir ? Et tout d’abord, qu’est-ce qui distingue un garage d’un carport ?
Schématiquement, le premier est un abri muré, fermé par une porte et coiffé d’un toit, alors que le second est un abri ouvert, composé seulement de quatre poteaux porteurs et d’un matériau de couverture.
Chacun a ses avantages, lesquels sont fonctions de la finalité du lieu : s’agit-il de garer uniquement la voiture ou faut-il garder une petite place pour le scooter, les vélos, la tondeuse à gazon, la planche à voile, le petit outillage ?
Dans le premier cas, le carport s’avère suffisant : le véhicule y est à l’abri des intempéries et bénéficie d’une ventilation naturelle qui active son séchage, en cas de pluie notamment. Par ailleurs, le véhicule reste facilement accessible : il n’y a ni porte à ouvrir ni clés à chercher. Les carports sont, en principe, moins cher et peuvent également remplir d’autres fonctions que celle de simple emplacement pour voiture : on peut installer le barbecue dessous en cas d’averse, y abriter une table de ping-pong, etc. En revanche, un carport ne soustrait pas la voiture aux regards indiscrets, ce qui la rend vulnérable.
S’il s’agi de remiser, outre la ou les voitures, l’habituel bric-à-brac des ménages, un garage fermé est bien plus adapté. Les biens y sont à l’abri non seulement des intempéries mais aussi du regard d’éventuels intrus. D’autant qu’un garage peut être verrouillé.
Si l’on compte y bricoler, un garage offre également l’avantage de pouvoir être chauffé. Enfin, grand avantage du garage : s’il est suffisamment vaste, on peut toujours utiliser une partie de l’espace disponible (souvent sous la toiture) pour y aménager une pièce habitable.
Bois ou métal ?
Ces constructions se déclinent essentiellement en bois ou en métal.
Le bois joue davantage la carte de la convivialité. Ses atouts sont connus : il est chaleureux, durable, écologique… Mais il coûte plus cher et doit être entretenu avec soin (lasure, verni, peinture microporeuse…). Plus économique que le bois, le métal constitue un matériau simple à mettre en œuvre et facile à entretenir (un simple jet d’eau suffit). Si le métal résiste bien au passage du temps et aux intempéries (grâce à la galvanisation), en revanche, il supporte peu l’air salin. Par ailleurs, il doit être manipulé avec précaution dans la mesure où la moindre éraflure peut rapidement occasionner un point de rouille, laquelle se propage rapidement.
Quel que soit le matériau retenu (bois ou métal) et la nature de l’abri (garage ou carport), l’édifice doit reposer sur des fondations saines et stables, lesquelles se déterminent d’après ses dimensions et son poids total. S’il est toujours possible de recourir à des pavés autobloquants ou à des parpaings, l’idéal reste la création d’une dalle de béton (d’au moins 10 cm). Celle-ci doit impérativement reposer sur un sol (remblai) damé que l’on aura pris soin de recouvrir d’un lit d’agrégats.
Permis ou pas ?
Comme d’habitude et pour ne pas changer, la législation varie d’une région à l’autre.
En Wallonie, pas besoin de permis d’urbanisme pour se doter d’un garage. Une simple déclaration au service de l’Urbanisme de sa commune de résidence suffit si sa superficie est de moins de 30 m² (si contigu au bâtiment) ou 20 m² (si isolé du bâtiment).
A Bruxelles, en revanche, le permis d’urbanisme est obligatoire. Selon la localisation, il pourra toutefois s’agir d’un « petit » permis ou le projet devra être soumis à l’avis du Fonctionnaire délégué.