7 questions à se poser pour bien choisir son canapé

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1. Le canapé est-il confortable ?

C’est vraiment la première question à vous poser lorsqu’un modèle vous a tapé dans l’œil. Et la seule manière d’y répondre réellement, c’est de vous y asseoir dix à quinze minutes en adoptant la position qui est celle que vous prendrez le plus souvent à la maison. Dans un showroom, on a tendance à s’installer droit comme un écolier. Ne craignez pas de vous lover dans le fauteuil comme chez vous !

2. Pour quel revêtement opter ?

Les personnes qui vivent avec des animaux ou de jeunes enfants s’orientent plus volontiers vers les canapés en cuir, supposés plus résistants que ceux en tissu. Aujourd’hui, ce n’est plus forcément vrai. Des canapés en cuir épais, hyper protégés, peuvent craqueler après 7-8 ans et donc, s’abîmer plus rapidement que des revêtements en tissu de bonne qualité, régulièrement traités.

Si on a envie de cuir, choisissez une peau souple, qui respire, sur laquelle il faudra appliquer une crème nourrissante deux fois par an. Pour limiter le risque de dessèchement ou de décoloration, mieux vaut éviter de positionner son canapé en cuir à moins de 50 cm d’une source de chaleur ou en pleine lumière. Les UV menacent aussi certains tissus. Le lin, par exemple risquera de rosir ainsi exposé. Si de grandes baies vitrées ouvrent le salon vers l’extérieur, il est plus prudent de choisir des revêtements en laine ou en viscose.

3. Petites ou grandes assises ?

Si vous souhaitez un canapé de réception, un modèle équipé d’une assise rigide, pas trop profonde (moins de 1 m), conviendra à la discussion. Les personnes de petite taille se sentiront, également, plus à l’aise sur une petite assise. Si, en revanche, le divan est destiné à la détente, le confort prime. Ceux qui aiment regarder la télé vautrés dans leur canapé ou bouquiner assis en tailleur s’orienteront vers les grandes assises moelleuses.

4. Quelle couleur choisir ?

Cela dépend des goûts et des attentes de chacun. Comme les Belges changent en moyenne de canapé tous les dix ans, les spécialistes déconseillent les teintes flashy, dont ils pourraient se lasser une fois la tendance passée. Il faut également garder à l’esprit que la luminosité d’un showroom est sans doute loin d’être identique à celle de votre maison. N’hésitez donc pas à demander au vendeur si vous pouvez consulter les échantillons à domicile. S’entourer d’un architecte d’intérieur ou d’un décorateur optimise également les chances de satisfaction.

5. La taille c’est important ?

Il est fréquent de sous-estimer la taille des sofas exposés en showroom. Apportez si possible au magasin les plans de votre salon afin de vous assurer que le canapé y trouvera sa place, ou demandez au vendeur de se déplacer. Souvent, les clients font attention aux dimensions du meuble au sol, mais pas à sa hauteur : une notion pourtant capitale pour apprécier le volume que prendra le canapé. Il n’est jamais heureux d’entraver la circulation dans une pièce, ni d’en couper la perspective. Si vous n’avez vraiment pas le choix, un modèle bas s’impose.

6. Quelles sont les hauteurs d’accoudoirs et de dossiers idéales ?

Si vous aimez vous lover dans votre divan, mieux vaut s’intéresser à des modèles avec accoudoirs bas; peu importe les dimensions du dossier. Si vous avez l’habitude de vous y asseoir, veillez alors à ce que les accoudoirs soient suffisamment hauts pour pouvoir vous y appuyer et accordez une plus grande importance au soutien dorsal. Certains modèles sont équipés de coussins libres qui épousent bien les formes du dos. D’autres de coussins fixes, pas toujours efficaces au niveau des lombaires. C’est vraiment à tester au cas par cas.

7. Quel type de garnissage privilégier ?

Une fois encore, la réponse va dépendre des inclinations de chacun. Certains vont se ruer vers des rembourrages en plumes hyper moelleux, tandis que d’autres se tourneront plutôt vers des assises fermes, en polyéther. Les mousses de bonne qualité affichent 35 à 40 kg de densité par m3. Pour les plumes d’oie, c’est la structure du coussin qui va faire toute la différence : ceux compartimentés en cassettes se déformeront rarement; ceux à poche unique nécessiteront d’être régulièrement tapés et aérés à la verticale, le temps que les plumes se repositionnent bien dans le coussin.