Le vert rend les gens heureux ! En effet, celui qui peut s’asseoir dehors est moins stressé, se sent plus chez lui et est davantage satisfait de sa vie.
Le Belge a aussi un jardin dans le ventre ! C’est en tous cas ce qui ressort de l’enquête menée par ILIV sur la maison et le sentiment de chez-soi. De plus, d’après Comeos, 92% des Belges choisiraient leur maison en fonction de la présence ou non d’un jardin.
Si c’est pas de l’amour, ça !
Selon une enquête menée par Brico, 4 Belges sur 10 disposeraient d’une parcelle de 125 à 500 m², et 1 sur 5 d’un jardin de 500 à 1.500 m². 10 %, enfin, bénéficieraient d’une superficie supérieure à 1.500 m². En Flandre, les jardins seraient en moyenne plus grands (228,9 m²) qu’en Wallonie (215,8 m²) et à Bruxelles (87,8 m²). Toutefois, la taille des jardins ne cesse de se réduire.
« Un jardin nécessite beaucoup d’entretien mais il en faut plus pour effrayer le Belge », révèle-t-on chez Brico. En effet, 7 Belges sur 10 déclarent s’occuper eux-mêmes de leur parcelle tandis que 14 % font appel à l’aide de leurs parents et 8 % jardinent avec leurs enfants. Une personne sur six enfin, engage un professionnel, généralement un jardinier indépendant.
Source de quiétude et de ressourcement, le jardin et la terrasse illustrent, pour les Belges, le sentiment d’appartenance à leur foyer. En effet, lorsqu’on leur demande grâce à quoi ils se sentent chez eux, 30% des sondés répondent « le jardin et la terrasse » juste derrière « les gens qu’ils aiment ».
Souci écologique, crise alimentaire, retour aux sources… Près de la moitié des personnes disposant d’un jardin (44% précisément) profitent des joies du potager. L’espace risque de manquer à l’avenir ? Certaines idées et alternatives émergent déjà : jardins partagés, jardins populaires, potagers sur balcons, jardinage vertical, etc.
En moyenne, le Belge débourse 366 € par an pour son jardin . Cet argent est essentiellement dépensé dans des jardineries (78%) et les magasins de bricolage (50%), mais aussi les pépinières, les marchés et les supermarchés.
Les gazons anglais lisses comme des terrains de golf n’ont plus la cote. Les Belges n’hésitent d’ailleurs plus à accueillir une zone plus “sauvage” dans leur jardin pour y laisser prospérer la biodiversité, la faune et la flore indigène. Dans un même esprit, nos compatriotes recherchent aujourd’hui un jardin qui nécessite moins d’entretien.
Sources : Iliv, Brico, Comeos
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Le 2/06/2016 à 13:15
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