Le carrelage comme recouvrement mural
Revenus à la mode, les carrelages ne servent plus uniquement au recouvrement de sols. Ils sont en effet de plus en plus utilisés comme revêtement mural pour la salle de bains et la cuisine, mais également pour le salon et la salle à manger. Le choix est de plus en plus vaste et les avantages multiples.
Les variétés de carrelage
Les carrelages muraux existent dans toutes les variétés. On distingue, en gros :
- Les carrelages en céramique : terre cuite (un carreau non émaillé et poreux), faïence (poterie vernisée), biscuit (des carrelages en céramique non vernis, cuits à 950 °C) et grès (à base de terre cuite et de minéraux).
- Les pierres naturelles : le marbre, la pierre calcaire, l’ardoise, etc.
- Les zelliges : des petits carrelages en terre cuite marocaine, réalisés de manière artisanale.
- Les carrelages en ciment : ils se composent de deux couches : une couche de base de ciment et une couche comportant un motif coloré
- Les azulejos : des carrelages en céramique peints en bleu, typiques du Portugal
- Les mosaïques : de petites pierres dans tous les matériaux possibles et imaginables
Des styles diversifiés
Les carrelages permettent de créer différents effets. Un mur carrelé d’une seule couleur donne un aspect assez rigide. C’est pour cette raison que le choix se porte souvent sur des combinaisons de coloris et de motifs, avec ou sans bord et frise comme finition.
Les zelliges et les azulejos confèrent à la pièce un aspect artisanal, presque ethnique, tandis que les carrelages de ciment lui donnent un accent campagnard.
La mosaïque, actuellement disponible dans des matériaux exclusifs, est très raffinée et esthétique.
Avantages et inconvénients
Les carrelages sont pratiques (lavables), hygiéniques (la plupart sont imperméables) et offrent des possibilités esthétiques infinies.
Les carrelages sont également faciles d’entretien : il suffit de les nettoyer à l’aide d’un chiffon mouillé
Quelques précautions d’ordre esthétique s’imposent : trop d’exubérance donne une impression « bon marché » et chaotique, tandis que des murs carrelés monochromes confèrent un aspect sévère, qui ne convient pas toujours.
Inconvénient majeur : les carrelages sont nettement plus chers que la peinture ou le papier peint…
Il est dès lors d’autant plus important de faire attention à ce que le placement soit exécuté dans les règles de l’art (surtout si vous décidez de le faire vous-même), sachant qu’un mur de carrelage ne se remplace pas aussi facilement qu’un papier peint mal collé…
Quelques conseils de placement
• Le dessin des carrelages contribue à déterminer l’ambiance de la pièce
• Choisissez judicieusement la couleur, en fonction de l’éclairage et de l’espace
• Plus lisse est le carreau, plus raffiné et classique sera l’effet
• Veillez à l’uniformité des couleurs et des matériaux
• Les imitations peuvent constituer une bonne alternative à la pierre naturelle
• La dimension des dalles ne doit pas être proportionnée à la grandeur de l’espace
• Osez jouer avec le motif de pose : en diagonale, en damier, etc.
Types de carrelage et résistance à l’usure
• Les carrelages en terre cuite sont cuits à une température assez basse et sont relativement poreux. Ils peuvent être imperméabilisés à l’aide d’un vernis, mais leur utilisation demeure limitée.
• Les carrelages en biscuit sont cuits à 950 °C et sont relativement fragiles.
• Les carrelages en faïence et en grès sont cuits à 1200 °C et sont beaucoup plus durs et imperméables. Les carrelages en grès sont même indiqués pour l’extérieur.
• Les carrelages azulejos et zelliges ont une excellente résistance à l’usure.