Installer un poêle ou un insert
Selon la situation, l’installation d’un poêle peut se faire en quelques heures et très peu de poussière ou, au contraire, nécessiter plusieurs jours de travaux.
Les travaux nécessaires
Le cas le plus simple est celui d’un remplacement, avec conduit de cheminée existant et adéquat. On enlève l’ancien poêle, on assemble et on installe le nouveau à la bonne place, on raccorde le tuyau d’évacuation, quelques petites finitions de plâtre éventuelles, et le tour est joué. Si le poêle ou l’insert nécessite un raccordement électrique (pour l’alimentation automatique et la soufflerie des poêles à pellets, par exemple), il faudra sans doute s’attendre à une ou deux saignées dans le mur afin d’installer la prise de courant indispensable.
Un peu plus invasive, la pose d’un insert implique souvent des modifications plus importantes au niveau de la cheminée. C’est également le cas pour un poêle encastrable, pour lequel il faudra réaliser un habillage de maçonnerie légère ou de plaques de plâtre.
Les appareils plus lourds, comme les poêles de masse et a fortiori les poêles en faïence, supposent un sol capable de supporter les centaines de kilos de ces mastodontes. À défaut, des travaux de gros œuvre seront nécessaires pour en améliorer la portance.
Le conduit de cheminée devra aussi faire l’objet de toutes les attentions. Trop ancien, inadapté, voire inexistant, la mise en conformité ou le remplacement du conduit constituent des postes non négligeables dans le devis.
Enfin, certains foyers sont équipés d’une prise d’air extérieure, évitant ainsi de consommer l’air intérieur pour brûler le combustible. Elle exigera aussi certains travaux, à tout le moins le percement d’une paroi extérieure.
Une fois tous ces éléments pris en compte, entre le prix de l’appareil choisi sur catalogue et le coût réel dudit poêle une fois installé, la facture peut être multipliée par deux ou trois. Autant le savoir…
Où l’installer ?
Contrairement à un convecteur qui chauffe essentiellement les locaux par brassage de l’air ambiant, les poêles et inserts diffusent une bonne partie de leur chaleur par rayonnement. Ce type de chaleur, à l’instar de celle du soleil, se transmet par contact direct. Autrement dit, si un objet fait obstacle, la chaleur n’est plus perceptible. De ce constat naît la nécessité d’octroyer à ces appareils une position centrale dans le local à chauffer. C’est particulièrement vrai pour les poêles de masse (à accumulation) dont la quasi-totalité de la chaleur se transmet par rayonnement. À cet égard, l’installation au niveau d’un angle de mur sortant peut s’avérer idéale.