La maison basse énergie, c’est quoi ?

Maison-basse-énergie

Le standard de maison basse énergie n’est pas officiellement défini. Il existait jadis une réduction d’impôt pour la construction de ce type d’habitation. Pour l’obtenir, le Service public fédéral Finances exigeait que sa demande énergétique totale, pour le chauffage et le refroidissement des pièces, soit inférieure à 30 kWh/m² de superficie climatisée.

Les professionnels du secteur parlent de basse énergie dès que l’on diminue substantiellement les consommations en énergie (en dessous de 60 kWh/m²an) par rapport à la réglementation PEB. Cette dernière étant de plus en plus exigeante, elle conduira inévitablement à éliminer la distinction entre un bâtiment réglementaire et un bâtiment basse énergie. Pour ne prendre qu’un exemple, à Bruxelles, à partir du 1er janvier 2015, la consommation en énergie primaire devra être inférieure à 45 kWh/m².an.

Concrètement

Dans la pratique, cela signifie (les épaisseurs spécifiées sont variables selon la nature et la valeur lambda de l’isolant) :

  • une isolation murale de 12 cm à 16 cm ;
  • une isolation en toiture de 25 cm à 30 cm ;
  • une isolation des sols de 7 cm à 12 cm ;
  • des nœuds constructifs PEB conformes ;
  • du double vitrage performant de type 1,0W/m²K ;
  • une bonne étanchéité à l’air réalisée avec des moyens simples (de l’ordre de deux renouvellements d’air par heure) ;
  • un système de ventilation simple flux avec bouches à réglage électronique ;
  • une installation de chauffage classique à basse température (chaudière à condensation ou pompe à chaleur) ;
  • un apport d’énergies renouvelables (panneaux solaires ou autres).