Le gros œuvre en question…

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Les travaux de gros œuvre se réfèrent à tout ce qui touche à la solidité et à la stabilité du bâtiment : fondations, charpente, toiture…

Le gros œuvre est un peu « l’âme » de la maison. Il comprend notamment les murs porteurs, les poteaux, les planchers, la charpente… Si l’on souhaite construire une maison durable (d’actualité, vu la hausse des prix de l’énergie), c’est au stade du gros œuvre qu’il faut le décider en optant pour des matériaux et techniques efficaces d’un point de vue énergétique.

 

Quelques étapes

  • Le gros œuvre comprend…
  • Le terrassement : ces mouvements de terre permettent de découvrir le type de sol (nivellement, nature et hydrologie).
  • Les fondations : elles sont décidées après avoir étudié le sol car elles doivent s’adapter au terrain.
  • L’assainissement : il consiste à installer un système d’évacuation des eaux usées.
  • Les travaux de charpente
  • Le soubassement : il représente l’assise de la construction.
  • Les murs d’élévation : en pierre, en bois, en parpaing, en brique ou en béton cellulaire.
  • La charpente : il en existe de deux types, la fermette et la charpente traditionnelle.
  • La toiture
  • Les menuiseries extérieures

 

Façade : quel bardage choisir ?

  • Les bardages en bois : les bois massifs naturels grisonnent. On peut aussi opter pour des lames de sapin déjà peintes en usine, mais elles nécessitent une couche de peinture tous les dix à vingt ans. Pour plus de facilité, l’imitation bois est indiquée.
  • Les bardages en fibres de bois : ils forment un bardage très dur, tout en étant très écolo.
  • Les bardages en fibre-ciment : ces lames résistent au gel et aux chocs et sont disponibles dans de nombreuses teintes.
  • Le bardage en PVC : la solution la moins chère. Les lames sont résistantes aux chocs et aux UV, et reproduisent sans mal le toucher du bois.
  • Le bardage en bois et résine : ce matériau composite est hyper résistant et ne craint ni la chaleur, ni l’humidité, ni les termites.

 

Quelles tendances en toiture ?

Toit plat ou en pente

Les toitures en pente représentent toujours la plus grosse part du marché résidentiel. Les toitures plates sont plutôt destinées aux bâtiments non résidentiels, aux villas modernes et aux bâtiments secondaires.

Côté revêtement, la tendance serait aujourd’hui aux tuiles en béton, qui offrent le meilleur rapport qualité-prix du marché tout en bénéficiant d’une garantie de 30 ans. Les tuiles plates ont elles aussi à nouveau le vent en poupe. Les ardoises artificielles ou reconstituées en fibrociment sont de leur côté simples d’entretien tout en étant moins coûteuses que les ardoises naturelles.

 

Cas particulier : les toitures végétales

Très développées en Allemagne et dans les pays scandinaves, les toitures vertes ont tendance à se populariser en Belgique et en France. Leurs avantages sont nombreux : amélioration de l’isolation thermique de la toiture, développement d’un biotope, qualités acoustique… En revanche, un toit vert exige pas mal d’entretien et les fuites et fissures y sont difficilement détectables.